En 2022, on estime que 58400 personnes ont reçu un diagnostic de cancer au Québec. Ce nombre est malheureusement en hausse depuis plusieurs années. On estime que 2 Québécois(e)s sur 5 recevront un diagnostic de cancer au cours de leur vie et environ un sur quatre en décèdera. 

Le pourcentage de cancers qui surviennent chez les personnes âgées de plus de 50 ans est significativement plus élevé que chez les personnes plus jeunes. Le risque de développer un cancer augmente avec l’âge car les mutations génétiques et les facteurs de risque liés à la longue exposition à des agents cancérigènes s’accumulent au fil du temps. 

Au cours des dernières années, il y a eu des progrès significatifs dans le taux de survie des patients atteints de cancer. Par exemple au Canada, le taux de survie après 5 ans est passé de 55% dans les années 1990 à 63% aujourd’hui. Ces progrès sont le résultat d’améliorations contenues dans la prévention, le dépistage et les soins du cancer. 

Au cours des dernières années, le taux de survie des patients a augmenté pour plusieurs types de cancers. Par exemple, dans le cas de la leucémie, la probabilité qu’une personne soit en vie cinq ans après son diagnostic, comparée à la probabilité de survie dans la population du même âge, est passée de 43 % à 58 % entre les périodes 1992-1994 et 2006-2008, soit une amélioration de 34 %. Le taux de survie durant ces mêmes périodes a augmenté de 10 % pour le cancer colorectal et de 7 % pour le cancer du sein. Au Québec, 26 % des investissements en recherche sont consacrés au cancer du sein, alors que la recherche sur les leucémies compte pour 17 % du montant total, le cancer de la prostate, 10 %, et le cancer colorectal, 9 %. Le Canada se classe au premier rang des dix pays les plus prolifiques au chapitre des publications scientifiques en oncologie (par habitant). La production mondiale 2006-2017 est de 1 153 811 publications. Les chercheurs québécois ont contribué à près du quart (23 %) de la production scientifique nationale en oncologie, et 17 % de ces publications portaient sur le cancer du sein.

De nombreux chercheurs se spécialisent dans l’identification de méthodes de diagnostic et la recherche de traitements contre ces cancers. Parmi ces chercheurs, le Dr Claude Perreault travaille à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal où il étudie les lymphocytes T et leur rôle dans la reconnaissance des cellules cancéreuses. Il a découvert des antigènes leucémiques chez la souris à l’aide de la protéogénomique. Ces antigènes induisent une forte réponse immunitaire qui élimine les cellules leucémiques. Cette découverte serait peut-être un début vers la création de vaccins thérapeutiques contre la leucémie myéloïde aiguë (LMA). Le Dr Perreault dirige également la recherche auprès de SpecificiT pharma qui développe des thérapies cellulaires pour le traitement de la leucémie.

La Dre Morag Park et ses collègues du Centre de recherche sur le cancer Rosalind and Morris Goodman forment le groupe de génomique fonctionnelle sur le cancer du sein à Montréal où les techniques de génomique et de protéomique sont utilisées pour identifier des déterminants moléculaires au diagnostic du cancer du sein.

la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke a découvert une enzyme PACE4 alternative qui aurait un rôle important à jouer dans le cancer de la prostate. L’enzyme PACE4 alternative se retrouve uniquement dans les cellules cancéreuses alors que la PACE4 serait présente dans les cellules de tout le corps.

Avec l’augmentation du nombre de nouveaux cas de cancer, et la multiplication des outils diagnostiques, des médicaments et des traitements, l’intelligence artificielle (IA) est l’une des avenues actuellement explorées pour composer avec le volume et la complexité croissants de l’information. A titre d’exemple l’intelligence artificielle dans le domaine de l’oncologie pourrait permette de diagnostiquer des cancers a partir des imageries, automatiser le parcours de soin du patient, ou encore personnaliser les traitements en fonction de l’évidence clinique. 

  • Gray Oncology Solutions est une entreprise basée à Montréal. Elle optimise la logistique du traitement des patients atteints de cancer. En 2021 elle rejoint la communauté de l’institut québécois d’IA (Mila) en tant que nouveau partenaire. Gray Oncology Solutions utilise des algorithmes de recherche opérationnelle (OR) et d’intelligence artificielle pour s’assurer que chaque patient est traité de manière aussi efficace et rapide que possible. 
  • GENAIZ est une plateforme d’innovation pilotée par l’IA et conçue spécifiquement pour les organisations des sciences de la vie. La plateforme fournit des informations, des idées et des recommandations qui font progresser les projets existants et identifient des opportunités inexploitées. Elle couvre tout, de l’idéation à l’exécution, avec l’assistance de l’IA intégrée de manière transparente dans la solution. La mission de GENAIZ est d’accroître le bien-être collectif en accélérant la création de meilleurs produits, processus et traitements, grâce à un assistant d’innovation de pointe. 
  • Factually Health : Cette entreprise crée des outils de recherche, des chatbots et des vérificateurs de faits pilotés par l’IA, que les entreprises et les organisations peuvent partager avec leurs patients. Ce logiciel simple « plug and play » permet à leurs patients d’accéder automatiquement à des connaissances crédibles et actualisées en matière de santé. Les patients sont impliqués à tout moment, n’importe où et sur n’importe quel appareil. 

L’immunothérapie et la thérapie cellulaire sont deux approches thérapeutiques innovantes utilisées dans le traitement du cancer. 

L’immunothérapie est une approche qui consiste à activer le système immunitaire du patient pour l’aider à reconnaître et détruire les cellules cancéreuses. Au lieu de s’attaquer directement aux cellules tumorales comme le font les chimiothérapies ou encore les radiothérapies, cette approche thérapeutique stimule les cellules immunitaires impliquées dans la reconnaissance et la destruction des cellules tumorales. 

La thérapie cellulaire, en particulier la thérapie CAR-T, est une forme d’immunothérapie qui consiste à modifier génétiquement des cellules immunitaires du patient pour les armer contre la tumeur. Elle combine thérapie génique et thérapie cellulaire. Les lymphocytes T du patient sont prélevés, modifiés génétiquement pour fabriquer à leur surface des récepteurs spécifiques (CAR), qui leur donnent la capacité de reconnaître spécifiquement la tumeur. 

  • Le Centre d’excellence en thérapie cellulaire (CETC) de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal est un leader dans le domaine de l’immunothérapie et de la thérapie cellulaire1. Le CETC est le plus grand centre de thérapie cellulaire au Canada et compte sur une équipe scientifique hautement spécialisée qui manipule, multiplie et transforme les cellules humaines pour soigner des patients de partout au Québec. Ils effectuent diverses opérations, notamment la congélation de cellules souches et du système immunitaire, la modification de cellules afin qu’elles puissent reconnaître et éliminer des tumeurs, puis qu’elles puissent réparer des cellules malades ou des tissus endommagés. En outre, le gouvernement québécois a octroyé en 2020 plus de 6 M$ à l’IHOT du CIUSSS de l’Est-de-l’Ile-de-Montréal pour créer la première unité de production de thérapie génique de niveau Bonnes pratiques de fabrication (BPF) au Canada2. C’est une avancée majeure dans le domaine de la thérapie génique et cellulaire. 
  • Starpax Medical est une entreprise québécoise basée à Montréal1. Elle a développé une technologie révolutionnaire pour le traitement du cancer. Technologie : Starpax Medical a développé une technologie qui utilise des bactéries non pathogènes chargées de médicaments, appelées magnétodrones, pour cibler spécifiquement les tumeurs cancéreuses23. Ces magnétodrones sont guidées par des champs magnétiques générés par l’appareil PolarTrak de Starpax, ce qui leur permet de se diriger spécifiquement au centre des tumeurs sans se répandre dans le reste du corps23. 

Au Québec, près d’une étude clinique sur quatre cible l’oncologie et ce champ thérapeutique arrive au premier rang. Depuis 2014, le nombre d’essais cliniques et de patients recrutés est en croissance. Entre 2013 et 2017, 281 études cliniques ont été réalisées au Québec dans le champ de l’oncologie, soit 22,9 % des études cliniques réalisées dans la province, tous champs thérapeutiques confondus. Parallèlement, le nombre de patients recrutés au sein de ces études cliniques est passé de 942 en 2014 à 1 412 en 2017, soit une augmentation de 50 % (+470). Les études universitaires ont enregistré l’augmentation la plus importante (+116 % sur la période), notamment en raison de la popularité de l’initiative « Canadian Cancer ClinicalTrials Network » (3CTN) auprès de la communauté scientifique; initiative rendue possible et coordonnée au Québec par le Consortium de recherche en oncologie clinique du Québec (Q-CROC). Bien que la majorité des groupes tumoraux soient représentés, plus de 50 % des études cliniques actives en oncologie en date de mai 2018 sont concentrées dans les trois groupes suivants : les cancers hématologiques (27 %), génito-urinaires (16 %) et du sein (12 %).

En 2020, le taux de participation des Québécois(e)s à des essais cliniques en oncologie était de 3%. 

Le  Consortium de recherche en oncologie clinique du Québec (Q-CROC) est un organisme sans but lucratif dont la mission est d’optimiser le recrutement de patients et la qualité de la recherche clinique en oncologie regroupant 17 des établissements de soins de santé parmi les plus actifs en oncologie au Québec. Ils déclarent avoir plus de 700 études en recrutement en 2020 soit environ 2400 participants ont des essais cliniques. 

L’initiative CATALIS vise à positionner le Québec sur l’échiquier mondial de la recherche clinique précoce (phase I, II, II/III). Lancé officiellement en 2016-2017, ce partenariat public-privé prévoit essentiellement doubler les montants investis et le nombre de patients recrutés en recherche clinique précoce (RCP) au Québec par le secteur privé. L’initiative, d’une durée de 5 ans, cible particulièrement une optimisation de l’efficacité opérationnelle des établissements, ainsi que la promotion de l’expertise québécoise en RCP à l’échelle internationale.

Novartis AG est une entreprise de soins de santé basée en Suisse qui fournit des solutions pour répondre aux besoins évolutifs des patients dans le monde entier. Leur objectif est de réinventer la médecine pour améliorer et prolonger la vie des gens1. Ils utilisent la science et la technologie innovantes pour relever certains des problèmes de santé les plus difficiles de la société1. Ils découvrent et développent des traitements révolutionnaires et trouvent de nouvelles façons de les livrer à autant de personnes que possibles. 

Bristol-Myers Squibb Canada a pour mission de développer des médicaments pour le traitement des maladies graves telles que le cancer. Le 12 octobre 2023, il a annoncé la présentation des données de plus de 55 études dans l’ensemble de son portefeuille d’oncologie dans plus de 10 tumeurs au congrès 2023 de la société européenne d’oncologie médicaleélevés. Également, Bristol Myers Squibb a acquis la thérapie expérimentale d’Orum Therapeutics pour traiter un type de cancer du sang pour une valeur totale de 180 millions de dollars. La thérapie, ORM-6151, qui aide à dégrader une protéine spécifique difficile à traiter auparavant, a reçu l’autorisation de la Food and Drug Administration américaine (FDA) pour une étude de stade précoce. 

Repare Therapeuticsest un chef de file mondial de l’identification des interactions mortelles synthétiques dans les cellules cancéreuses. Leur plateforme de recherche établie à Montréal utilise des technologies telles la CRISPR/Cas9 dans le but de rester à l’avant-garde des innovations en oncobiologie et en criblage génétique d’interactions létales synthétiques. 

Il y a plusieurs chercheurs en oncologie à Montréal.

Par exemple, l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal compte 27 équipes de recherche travaillant à mieux comprendre les mécanismes complexes du cancer. De plus, l’Organisation de recherche clinique sur le cancer (Q-CROC) coordonne un réseau qui regroupe 16 des institutions de soins de santé les plus actives en recherche clinique en oncologie, totalisant plus de 98 % des essais en cours de recrutement dans la province. Il compte plus de 250 médecins-chercheurs et 500 professionnels de recherche. En outre, le Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont compte 42 chercheurs, 134 étudiants et 114 professionnels travaillant en étroite collaboration. Enfin, le Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire de l’Université de Montréal compte 19 professeurs-chercheurs cliniciens et fondamentalistes. 

  • L’hôpital de Montréal pour enfants : Cette division s’est engagée à améliorer la santé et le bien-être des enfants confrontés à des problèmes hématologiques et oncologiques par le biais de soins cliniques, de recherche et de formation prodigués avec compassion. 
  • Le CHU Sainte-Justine à Montréal est un important centre hospitalier spécialisé en pédiatrie et obstétrique. Affilié à l’Université de Montréal, il offre des soins médicaux, chirurgicaux et diagnostiques pour les enfants et les femmes enceintes. Impliqué dans la recherche et la formation, le CHU Sainte-Justine joue un rôle essentiel dans la santé des familles depuis sa fondation en 1907 

La division compte plus de 6 000 patients par an et dispose d’une équipe de 20 membres. Elle utilise un système d’imagerie par résonance magnétique (IRM) peropératoire de pointe, le premier du genre installé dans un hôpital pédiatrique au Canada. 

En plus de fournir des soins médicaux exceptionnels, la division répond également aux besoins psychosociaux de ses jeunes patients. Le programme de soins pédiatriques contre le cancer comprend des psychologues, des art-thérapeutes, des massothérapeutes, des musicothérapeutes, des psychiatres, des nutritionnistes, des éducateurs en garderie, des travailleurs sociaux, des pharmaciens, des aumôniers et des infirmières spécialisées, qui participent tous à la coordination d’un plan de traitement complet pour chaque enfant. 

 L’hôpital participe activement au Children’s Oncology Group (COG), dont il a été l’un des membres fondateurs il y a 50 ans. Le COG est la plus grande organisation mondiale de recherche sur les cancers de l’enfant, mobilisant actuellement plus de 200 centres participants. 

  • Pôle de maturation de projets en découverte de médicaments, IRICoR est un organisme à but non lucratif établi au sein de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal. Son mandat est d’accélérer la découverte, le développement et la commercialisation de nouvelles thérapies en oncologie, immunothérapie et domaines connexes. IRICoR donne accès à des projets sélectionnés (universitaires et privés) au Canada et ailleurs, à son réseau d’experts et d’infrastructures de pointe, incluant un des plus grands groupes de chimie médicinale en milieu universitaire au Canada. 
  • adMare BioInnovations est une organisation à but non lucratif basée à Montréal, Québec1. Elle travaille pour identifier et réduire les risques liés aux découvertes prometteuses en matière de santé et de technologies pharmaceutiques, et fournit une expertise, une infrastructure et des capitaux pour faire progresser le secteur des sciences de la vie au Canada. L’Institut de valorisation des données (IVADO), a pour vocation de regrouper les professionnels de l’industrie et chercheurs universitaires afin de développer une expertise de pointe dans les domaines de la science des données, de l’optimisation (recherche opérationnelle) et de l’intelligence artificielle. Avec plus de 1000 scientifiques affiliés, IVADO constitue un centre de compétences avancées et multidisciplinaires. 

Les entreprises  

  • Epitopea est une entreprise de biotechnologie basée à Montréal, Canada et Cambridge, Royaume-Uni. Elle développe des immunothérapies anti-cancéreuses transformationnelles en ciblant une nouvelle classe d’antigènes qui sont largement partagés entre les patients atteints du même type de cancer. En avril 2023, elle a annoncé un financement pour faire avancer ses immunothérapies anticancéreuses. 
  • Excellthera fournit des molécules et des solutions de bio-ingénierie pour développer les cellules souches et immunithaires. ExCellThera a développé plusieurs produits, dont Enhance TM Platform, une plateforme propriétaire d’expansion et de rajeunissement des cellules souches hématopoïétiques (HSC), et UM171 Cell Therapy, une thérapie cellulaire allogénique pour traiter les cancers du sang. 
  • Domain Therapeutics est une société se concentre sur les GPCR (récepteurs couplés aux protéines G) en immuno-oncologie. Elle développe des traitements innovants contre le cancer pour lutter contre l’immunosuppression médiée par les GPCR. 

Ils avancent de multiples programmes pour s’attaquer à l’immunosuppression médiée par les GPCR dans le domaine de l’immuno-oncologie1. Ils ont annoncé plusieurs mises à jour en 2023, notamment la nomination de leur candidat anticorps CCR8, DT-7012, et de leur candidat PAR2 NAM , DT- 

  • Feldan Therapeutics est une société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de traitements basés sur l’administration intracellulaire de substances thérapeutiques. Elle a conçu le Feldan Shuttle, une technologie unique à base de peptides qui permet d’accéder à des cibles hors de portée des médicaments existants. Leur objectif est d’améliorer la qualité de vie des patients en développant des traitements révolutionnaires agissant à l’intérieur des cellules. Ils ont fait plusieurs annonces en 2023, notamment la nomination de David J. Mazzo, Ph.D., en tant que président du conseil d’administration, la nomination du Dr Kenneth Kobayashi en tant que directeur médical, et l’obtention d’un financement de série B de 16,5 millions de dollars pour commencer leurs premiers essais cliniques. 

 

PROCURE est une organisation caritative qui se consacre à la lutte contre le cancer de la prostate. Elle sensibilise, soutient et informe les personnes touchées par cette maladie. Sa gamme complète de services gratuits de soutien et d’information vise à aider les personnes touchées par le cancer de la prostate et leurs proches. 

PROCURE s’engage pleinement dans la recherche sur le cancer de la prostate et joue un rôle essentiel dans son avancement en fournissant des échantillons biologiques et des données de grande valeur scientifique provenant de sa Biobanque PROCURE. Elle s’efforce de mieux comprendre cette maladie, de la diagnostiquer plus tôt et de la traiter de manière ciblée et précise. 

Au Québec, l'oncologie représente:

1/2
des personnes qui développera un cancer
10e
parmi les pays les plus prolifiques en matière de publications scientifiques
68
équipes interdisciplinaires spécialisées pour la lutte contre le cancer
1/4
des nouveaux traitements qui est destiné à ce secteur

« L’oncologie représente un pôle de recherche majeur dans l’écosystème scientifique du Québec. Nous possédons une grande force dans ce domaine et les pratiques innovantes développées par les chercheurs d’ici sont porteuses d’espoir pour le futur. »

–  Dr Claude Perreault, chercheur principal à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal

 

 

Vitrine sur quelques entreprises, chercheurs et organisations qui ont une incidence sur l’écosystème de l’oncologie

Chercheurs clés

  • Sébastien Lemieux
    Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’Université de Montréal
  • Anne-Marie Mes-Masson
    Centre hospitalier de l’Université de Montréal
  • Morgan Park
    Centre de recherche sur le canceer Rosalind and Morris Goodman
  • Claude Perreault
    Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’Université de Montréal
  • Christopher Rudd
    Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont
  • Guy Sauvageau
    Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’Université de Montréal
  • Michel Tremblay 
  • Thomas Duchaine 
  • Gerald Batist 
  • Richard Margolese 
  • Armen Aprikian